Articles Tagués ‘echarpe de portage’

Les écharpes traditionnelles pour porter les bébés sont utilisées depuis la nuit des temps et à travers le monde entier. De nos jours, toujours utilisées par les peuples des pays en voie de développement ou sous-développés, ils reviennent au goût du jour en Occident et sont même très tendances.

Et quand il fait froid, on ajoute des couvertures et des chales...

Pendant des centaines de milliers d’années, la survie d’un bébé dépendait du fait d’être porté. Nos ancêtres menaient alors une vie nomade, vivaient de la chasse et de la cueillette et se déplaçaient en permanence.

Il était beaucoup trop dangereux de poser un nourrisson quelque part, les dangers et les prédateurs attendaient partout.

Ce n’est que depuis quelques milliers d’années, depuis le développement de la civilisation, que l’homme s’est sédentarisé et qu’il est devenu possible de poser un bébé quelque part en toute sécurité. Or, cette période est relativement récente dans l’évolution, et beaucoup trop récente pour que le petit d’homme se soit adapté. Être posé, seul, sans contact physique avec une autre personne, signifiait alors pour un nouveau-né « danger de mort », être livré aux bêtes féroces, abandonné ou oublié par sa mère. La solitude ou le manque de signaux de ses parents peut être ressenti comme un danger d’abandon par le nourrisson qui essaie donc, par ses cris et ses pleurs, d’appeler les personnes familières.

Quand on regarde un nouveau-né, il a le réflexe inné de s’agripper avec ses mains, comme son cousin le singe le fait pour s’agripper à la fourrure de sa mère. Quand on allonge un nouveau-né sur le dos, il plie automatiquement ses jambes et prend une position idéale pour s’agripper et être porté. Pour cette raison, la biologie du comportement a classé l’homme en « primate porteur » (ou porté) actif, contrairement aux bébés kangourous par exemple, qui sont placés dans une poche sans se tenir activement (« portage passif »).

Que dire de plus sinon que la lecture de ces lignes associées à la raison amène chacun à comprendre que le portage est une étape essentielle entre l’enfant grandissant dans le ventre de sa mère et l’enfant qui partira à quatre pattes à la découverte du monde.

La séparation vers l’étape de l’indépendance se fait ainsi en douceur, sans appréhension, réconforté par la chaleur, l’odeur, la voix de la mère, tout ce qui a accompagné bébé durant la grossesse.

Nous avons donc demandé à des tisseuses travaillant sur des métiers à tisser traditionnels en bois, dans les montagnes environnant la plaine de Kathmandou, de nous confectionner quelques exemplaires de ces écharpes traditionnelles.

Vous pouvez les retrouver dans le menu Tissus, Tentures, Tangkas.

Ces écharpes mesurent 4,20x 0,66 m et peuvent également être utilisées en tant que tissu décoratif, chemin de table, dessus de canapé, dessus de meuble, …

Ces écharpes traditionnelles ont été tissées à la main sur des métiers à tisser en bois au Népal

Certaines des écharpes que nous proposons ont été réalisées à partir de fibres teintes avec des teintures végétales. Les fibres sont ainsi macérées et brassées pendant 2/3 jours dans des bains de racines, feuilles, fleurs, broyés. Ce type de teinture demande une longue manutention.

Méditer avec bébé

Les bébés, avant 2 ans, ont encore plus ou moins conscience de ne pas être liés uniquement à notre dimension terrestre. En grandissant, ils s’ancrent et comme nous tous, oublient…

Photo : HertzZ - Licence CC

La mère et l’enfant ayant partagé le même corps, le lien qui les unis est souvent plus fort que le lien qui unit le père au bébé. C’est l’occasion pour les mères de rejoindre bébé dans sa dimension d’origine et de l’y suivre. C’est lui qui fera tout le travail.

En effet, quiconque a déjà médité en groupe a pu réaliser à quel point l’énergie devient palpable dans le sens où  il est « plus facile » de trouver le calme, de descendre au plus profond de ses consciences,…  De la même manière Bébé sera un excellent guide..